30.5.09

Encore raté...

Je n’ai pas envie de me répéter, pas envie de mettre cinq fois «dommage», quatre fois «si» et dix-huit fois «fait chier». Stan a perdu face à plus fort que lui et il n’y a pas 10'000 théories ou analyses à faire. Davydenko est un gros client, on le savait. Stan est un «petit» client pour un gros client, on le savait aussi. Reste que ni Davydenko, ni Stan n’ont vraiment souffert sur ce court numéro 7, habituellement réservé aux matches de doubles mixtes et aux qualifications féminines… Donc oui Stan peut s’en vouloir et n’a de loin pas livré un bon match, même que son attitude durant les deux derniers sets auraient mérité une bonne mise au point. Bref, on a eu droit à un Stan de Coupe Davis, alors que le public souhaitait voir un grand Stan des Grands Chelems, merde ! En parlant de programmation, comme mon lecteur qui a posté un commentaire, je m’étonne également que les organisateurs l’aient programmé sur le court 7, un sous-court où même le gymnasien le plus fauché du Paléo refuserait de planter sa tente… Je ne dis pas que ce match passionnait les foules ou méritait le Philippe Chatrier, mais ça reste une grosse programmation de merde ! Dommage que ces mecs n’aient pas organisé l’Euro 2008, ils auraient certainement choisi la Praille pour accueillir la finale…

C’est également encore raté pour Gilles Simon qui, tournoi après tournoi, arrive à repousser les limites du ridicule. Cette fois il a réussi le tour de force de sombrer contre… Victor Hanescu, roumain et 33e mondial ! Oui oui, le grand maladroit qu’on avait joué à l’époque en Coupe Davis. Le mec d’un 1m98 incapable de plier les jambes et aussi mobile qu’un croisement entre un portakabine et Guy Carlier. Bref, le petit Simon est en pleine crise et n’y arrive vraiment plus. Si vous voulez un conseil amis frocards, évitez de l’amener en boîte ce week-end, il risque de croiser Cathy Guetta, de bouffer une ecstasy et de finir en after chez Gaspoudre !

Comme c’était une petite journée hier à Roland, je me suis permis de regarder Sharapova durant un set (faut pas déconner non plus). Ce qui est drôle avec le tennis féminin, c’est que même à l’échauffement, elles n’y arrivent pas… T’aurais dû voir ces deux truites tenter de se faire des balles, mais d’un faible ! La dernière fois que j’ai vu un niveau pareil, c’est au tournoi des seniors du country club de Genève. La Castafiore a demandé des smash, c’est à la 14ème tentative qu’elle a pu en faire un. Elle n’en a pas demandé plus... Et je te passe les engagements dans le filet ou dans le couloir, etc etc... Bref, j’étais à deux doigts de demander aux organisateurs d’installer des machines à balles pour les échauffements des femmes ! Par contre, s’il y a un truc qui ne mange pas de pain, ce sont bel et bien les gambettes de notre amie russe. Que du bonheur, que du rêve ! A hauteur de loge, ça prend toute sa dimension.

Sinon, faut quand même que je t'avoue qu’après cette petite journée de tennis, j’ai pris un vent comme Paris aime et sait en donner ! Après un bon apéro, certainement trop arrosé sur la terrasse d’un bistrot d’une place où se croisent mannequins, Parisiennes bobos, artistes, étudiantes et têtes à claque, je suis parti tête baissée, le poing en l’air Chez Moune. Un petit repère de tarés que les étudiants de l’ECAL adoreraient ! Décor de cabaret, musique électro, bref, une trappe à prendre des sonnées que même Marat ne renierait pas. Ben au final, le petit gay de l’entrée n'a pas voulu que je rentre… Putain, ça doit bien faire 10 ans que ça ne m’était plus arrivé ! Frustré, je suis parti dans l’endroit le plus populaire et le plus alternatif de Paris, sur Belleville… J’y ai croisé des Hollandais défoncés à l’ecstasy, des chanteuse de new have à moitié à poil, mais rien de vraiment prenant. J’ai finalement pris le premier vélib qui passait pour me taper la traversée de Paris à l’air frais ! C’est pas vraiment jet set mais c’est sympa quand même. Et quand le rosé te brûle encore la trachée trois heures après, tu te dis qu’un peu de vélo ça fait pas de mal !

Bon aujourd’hui c’est un tout autre programme : Tsonga et Federer sur le Central, je crois qu’on va pouvoir lâcher les chiens ! Et ce soir, VIP Room avec le Droz et le Despont !! Te raconterai...

29.5.09

A deux doigts...

Celui qui est passé à deux doigts de se faire une meuf en boîte hier soir, c'est mon ami Pascal Droz ! Une Parisienne toute sympa et franchement jolie. Ça rigolait, ça picolait, tout allait bien... Mais sans s'en rendre compte, le Pascal commençait à devenir beau rond, à ne plus savoir ce qu'il disait. Bref, après plus d'une heure de conversion, il lui demande son âge (ce qui n'est déjà pas très classe), la miss se faufile intelligemment : «Je suis née la même année que la mort d'Elvis» Et Droz de répondre du tac-o-tac : «Ah ben facile, 1969, l’année érotique !» Avant de se reprendre : «Mais non je suis con, 1965 !» Mais quel âne ! A part le répertoire complet de Johnny Hallyday et les derniers gags Carambar, ce faux-rockeur ne connaît décidément rien ! Dire qu’il faisait le fier devant cette grande en croyant qu'elle avait plus de 40 ans ! Résultat des courses, elle avait tout juste 32 ans vu qu'Elvis est mort en 1977... Le pire dans tout ça, c'est qu'elle a réussi à lui filer un rencard pour un brunch de l'autre côté de la ville ce matin à 10h, le tout sans lui laisser son numéro de téléphone. «Un blind-date aventureux», lui a-t-elle souffé à l'oreille. Le Pascal s'est pointé beau confiant, beau parfumé et beau coiffé au rendez-vous, persuadé d'avoir tout juste. Résultat des courses (bis) : pas de miss au rendez-vous et un Droz aigri de chez aigri pour la journée ! Vous avez donc une mission lecteurs et lecteuses : aller sur le site de la TSR et lui poser un maximum de questions chiantes, il risque de péter les plombs aussi vite que Francis Lalanne chez Ruquier ! Je l’adore ce Droz, mais j’adore aussi l’emmerder…

Celui qui est passé à deux doigts de la catastrophe, c'est évidemment le-jeune-marié-et-futur-papa Roger Federer. Putain, en écrivant «jeune-marié-et-futur-papa», j'ai l'impression de parler d'un mec de 45 ans ! Et pourtant le Bâlois n'en a que 28... Bref, le numéro 2 mondial est passé tout près d'un match en 5 sets, voire d'une défaite horriblement cuisante. Malmené par un excellent Acasuso, Rodg a dû puiser dans ses réserves et élever son niveau de jeu pour passer l'épaule. En tout, c'est pas moins de 5 balles de set (4 dans la première manche, 1 dans la troisième) qu'il a dû sauver. C'est le genre de match qui va calmer tout de suite les optimistes, c'est également le genre de match idéal pour lancer une quinzaine.

Une chose est sûre : rien ne sera simple pour Rodgeur et son prochain match face à Paul-On-en-rit Mathieu, samedi dans un Central surchauffé, risque de valoir le coup d'oeil. J'y serai avec mon drapeau suisse et mon pack de bières, prêt à faire des doigts d'honneur à tous les connards qui m'allument ! Un match Suisse-France comme on les aime ! Et vu la tension, peut-être que là j’arriverai à faire tomber le record de Zavialoff ! Même si mon coach me le répète à longueur de journée : «Marc, un tournoi c’est long et on se prépare surtout pour la finale». Tu l'as compris, Olaf ne veut pas que je grille toutes mes cartouches de suite. En attendant j’aurais eu l’air d’un con si Rodgeur prenait sa danse hier… Bref, je me sens monter en puissance. Faut dire que le régime allemand c’est quelque chose. Je savais qu’on n’avait rien à leur apprendre en matière de bretzel et de wurst, mais je ne pensais pas qu’ils mangeaient des patates comme on s’envoie une tartine, une Danette, un caraque ou une pomme ! Je connais donc aujourd’hui le secret des Allemands pour boire autant d’alcool, la pomme de terre matin, midi et soir !!

A part ça peu de surprise du côté des courts. Monfils est passé sans problème, Tsonga a fait le spectacle et confirmé son rang de chouchou du public alors que le troisième mousquetaire, Simon, joue cet après-midi. Quant au quatrième, il est paraît-il en train de tourner une publicité pour une marque d'aspirateur... Le nouveau Dyson ! Non seulement il n’a plus de sac mais en plus il tire jusque dans les moindres recoins : à la maison, dans un vestiaire ou en boîte ! Succès commercial garanti !

28.5.09

Le papy s’en va, le gamin s’envole !

Voilà, Fabrice Santoro a fait ses adieux à Roland Garros et au public parisien. Le papy a réussi à perdre contre Rochus - surnommé le nain de Belgique - et a donc bel et bien fait le meilleur des choix en décidant d’arrêter le tennis à la fin de la saison, si tu vois ce que je veux dire… De ses «exploits» à la Porte d’Auteuil, on retiendra surtout son marathon de 6h33 gagné face à Arnaud Clément en mai 2004. Ce combat de lobs, cette ode à la non-prise de risque s’est terminé à 16-14 (!) au 5e set et n’est ni plus ni moins que le match le plus long de l’histoire de l’ère open ! A défaut d’avoir marqué le tennis par sa puissance et son palmarès, «Battling Fab» a au moins sa place dans le livre des records. Un peu comme Richard Gasfiffe tu me diras, le seul homme sur terre qui a réussi à tirer une Colombienne en boîte à l’insu de son plein gré…

A ce sujet je ne félicite pas les organisateurs qui n’ont même pas daigné lui accorder les honneurs du Central pour sa 20ème et dernière participation au tournoi, préférant programmer un insignifiant Djokobite-Lapentti ou un anodin Beaublaireau-Tsonga. Ça ne fait pas rêver et c’est vraiment très con, petit et déshonorant. Bref, c’est une preuve de plus que ces organisateurs manquent souvent de jugeote, à défaut de grandes gueules et de cravates Hermès. La France ne vit d’ailleurs plus que pour Tsonga en ce moment, tellement drôle quand il débarque en conférence de presse en costume, tellement original quand il promet de venir la prochaine fois en tenue souhaitée par les journalistes, sauf en string léopard… Hahahaha j’en rigole encore, c’est le nouveau Coluche ce Tsonga ! On ne va pas s’exciter, on sait de quoi est capable le garçon, mais on jugera quand même en deuxième semaine… Tout comme Ouanna qui a malheureusement éliminé Marat. Mon pote Marat qui, il faut bien l'avouer, n’est plus tout à fait dans le même trip qu’à la grande époque. Il en a ras-le-bol du tennis et du monde de la nuit, il m’a même confié vouloir se mettre à la peinture ! Oui oui tu as bien lu, à la peinture !!! Marat qui se met à peindre, c’est comme si Monfils décidait de se lancer dans la littérature ou Stepanek dans les films pornos, ça semble complètement irréel !… Donc pour tous ceux qui attendaient une soirée arrosée du duo Rosset-Marat, ben malheureusement, je ne vais pas pouvoir leur en mettre sour la dent…

Sinon, la perf du jour vient de notre numéro 1 de Coupe Davis ! Dans le derby des médaillés d’or olympique, Stan a expédié Massu 6-1 6-1 6-2 en 1h14, superbe et ô combien rassurant ! Il n’y avait pas grand-chose en face mais force est de reconnaître que le Vaudois a joué un tennis hyper solide, très loin de son match poussif et laborieux de lundi. Davydenko se profile désormais sur sa route : au gamin de sortir un grand match et d’éliminer l’infect Russe ! A noter autrement l’exploit de Gilles Simon qui a réussi à passer deux tours et celui de Timea Bascinszky qui a marqué 5 jeux contre Na Li… Chapeau, je suis soufflé !

Pis hier soir, tu n’es pas sans savoir que c’était la finale de la Champions League ! Je suis allé la mater à la rue des Cannettes avec mes potes Pascal Droz et Christian Despont. La rue des Cannettes ? C’est l’un des endroits les plus sympas de St-Germain des Prés, une rue qui porte bien son nom où se succèdent pubs, bars à vins et petits restos pleins de cachet. C’est accessoirement le rendez-vous des footeux parisiens mi-bobos mi-tête à claques, là où ils se donnent rendez-vous le dimanche soir en chemise Façonnable pour regarder Lyon-Bordeaux. Bref, j’étais heureux là au-milieu, ma casquette vissée sur la tête, avec un commentateur de la TSR en mode-rockeur et un journaliste du Temps qui arrive à faire de la poésie en parlant du lift de Gonzalez ! On a fini avec une équipe de Catalans en vacances qui fêtait la victoire. On parlait foot, on rigolait, tout se passait bien jusqu’à ce que le plus nerveux de la bande lève son verre à la gloire de Rafael Nadal… C’est là que Pascal, complètement franc-fou, lui a sauté dessus et a provoqué une bagarre générale. Il a fallu l’intervention de cinq videurs pour séparer tout le monde... «Très cher Pascal, la ventilation de ta colère laisse entrevoir que ta violence n’est qu’un problème de maîtrise de tes émotions cognitivo-comportementales. L’identification de la pensée dysfonctionnelle qui intensifie ta colère et l’apprentissage des relations interpersonnelles, comme les techniques d’entraînement à l’assertivité, semblent nécessaires pour ton cas», lui a déclaré Christian dans le taxi du retour. Il était déjà 5 heures du mat’, j’avoue n’avoir pas tout compris…

25.5.09

On a eu très chaud…

Quelle chaleur, quelle tchiafe ! Je te promets que deux jours de suite sous un soleil de plomb à Roland Garros, c’est une incitation à finir rond à 5 heures de l’après-midi ! Mon médecin m’a toujours dit de bien me désaltérer en cas de grosse chaleur, autant dire que son conseil n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd… 16 litres de bière en deux jours, je suis assez fier d’avoir battu mon record personnel ! Bon, le record de Greg Zavialoff (21 litres) en Coupe Davis est toujours hors de portée… C’est pour ça que cette année, je me suis offert un coach. Je vais passer ma semaine avec Olaf, journaliste allemand du Spiegel qui a pris des sonnées monumentales dans les Biergarten de toute l’Allemagne depuis sa plus tendre enfance. Bref, contrairement à Rodgeur, j’ai pris une décision importante pour faire tomber Zavialoff, mon Rafael Nadal à moi !

Il y en a un autre qui a eu très très chaud aujourd'hui, qui a même failli se brûler au 3ème degré, c’est évidemment notre Stan national ! Je n’ai de cesse de le répéter, ce gamin a un tennis de besogneux, du caractère et un mental de fer… Bon, il n’a pas toujours été fait d’acier le gamin, il avait même jusqu’il y a peu une propension à s’effacer lorsqu’on l’attendait au coin du bois. Mais cet après-midi, il est revenu de nulle part pour signer sa douzième victoire en 5 sets de sa carrière, pour seulement quatre défaites ! Une stat hallucinante qui en fait presque le FC Sion des matches en 5 manches ! Ou en d’autres termes l’anti-Richard Gasquet qui, lui, brille plutôt dans les sixièmes sets, si tu vois ce que je veux dire. Mais je vais arrêter d’être salaud avec Gastrait car il risque de pleurer… Et quand un tennisman français se met à chialer, ça fait snif snif. Et c’est surtout tellement commun en première semaine à Roland !

Bon faudra quand même que le Stan ait une bonne discussion avec son coach… Parce que son absence durant 2 sets et demi fait quand même souci. Aligner autant de coups droits, autant de revers, autant de volées, autant de smash dans le filet, les couloirs ou les bâches, c’est juste de la science fiction. Après un premier set pourtant gagné haut la main ! Même Pascal Droz en perdait son légendaire enthousiasme. Son quoi ? Ah oui pardon, mon ami Pascal n’a jamais été enthousiaste, sauf quand je lui ai annoncé qu’il verrait le concert de Johnny en VIP samedi soir. Putain lui, il n’a pas changé depuis deux ans, toujours à côté de son tennis, mais toujours à l’aise dans sa chemise de bucheron et Johnny Hallyday sur son iPod !

Sinon, sans surprise, Popeye et Rodgeur ont déroulé aujourd’hui. La seule surprise est venue de l’équipement de l’Espagnol qui a débarqué sur le court Philippe Chatrier comme Steevy Boulay à la Gay Pride : tout de rose vêtu !! En moins de deux ans, la Momie est donc passé d’un débardeur bleu foncé à un t-shirt rose… Fais gaffe Rafa, si tu continues à ce rythme, tu vas jouer Roland Garros 2011 en hauts talons et en string léopard ! Ça laissera peut-être une chance à tes adversaires de te prendre un set… Par contre, je ne donne pas cher de tes genoux sur des talons hauts ! A ce propos, le taureau des Baléares ne faisait pas tout à fait rêver au milieu du deuxième set aujourd’hui. Agacé, pas très mobile, la gueule fermée, il s’est légèrement fait malmener. Evidemment que Nadal a finalement gagné en trois sets et évidemment que tous les journalistes de France 2 et de L’Equipe avaient la gueule grande ouverte tout l’après-midi. Bref, l’état de forme de Popeye est une affaire à suivre…

Chez la race la moins féminine de l’humanité après les bodybuildeuses, les Jeannie Longo et les handballeuses, notons la belle victoire de Timea Bacsinszky et le come-back réussi de Maria Sharapova. Je n’ai pas toujours été tendre avec la Castafiore sibérienne, mais force est de constater que son retour est une bénédiction pour le tennis féminin. Un tennis féminin qui manque cruellement de leader, de charisme, d’émotions, de beaux matches… mais qui ne manque définitivement pas de kilos ! Qui ne manque pas non plus de matches inutiles, comme celui qu’a livré Safina aujourd’hui… C’est sans parler de la petite Française qui après deux heures de tennis au soleil chiale comme une gamine qui attend depuis 3 jours son grand-père au Luna Park ! Alors à ceux qui trouvent normal que les filles gagnent autant que les garçons, j’ai juste envie de leur demander si c’est normal de payer le même prix pour un Genève – New York en First Class et un Echallens – Bercher en LEB ? Non !! On est bien d’accord… Et le conducteur du LEB ne demande pas le salaire d’un pilote de ligne de chez Swiss ! Bref, que les meufs ferment leurs gueules, qu’elles tentent de servir à plus de 100 km/h et à proposer du jeu, du suspense et de l’action et peut-être qu’alors on commencera à causer ! En attendant, qu’elles se contentent des primes d’un vainqueur de troisième tour de Roland Garros, c’est plus ou moins tout ce qu’elles méritent au vu du spectacle proposé !

Il paraît d’ailleurs qu’on aurait croisé Mauresmo dans l’arrière cuisine de Richard Gascoke hier soir… C’est la rumeur du jour. Que des bêtises bien entendu, comme le nouveau tatouage de Bob Sinclar, une raquette de tennis avec un grip en forme de paille ! Allez à demain !

23.5.09

Rodgeur is back ! Et moi aussi...

Dé – so – lé… 30 jours sans post, ça fait beaucoup, beaucoup trop ! Mais voilà, entre mon break sans alcool et mes week-ends à Madrid et Zurich, j’étais d’abord à l’eau puis complètement sous l’eau ! Deux séjours durant lesquels j’ai lâché les chiens, attaqué des chiennes et pensé à tout sauf au tennis ! Et à vrai dire, mise à part la magnifique victoire de Rodgeur à Madrid, je ne crois pas avoir raté grand-chose…

Le règne de Popeye sur terre battue est implacable, limite ennuyeux et carrément insolent. Sa défaite à Madrid ? Presque anecdotique même s’il convient malgré tout de féliciter Rodg pour ce retour au premier plan. Un Bâlois monumental durant cette semaine espagnole qui a distillé son meilleur tennis sur terre depuis… son titre à Hambourg en 2007 ! Un Federer totalement retrouvé, agressif, offensif et, incroyable mais vrai, impérial au service face à la Momie. Comme s’il était débarrassé de ses fantômes et de ses doutes… Je touche ma bite, oh pardon, je touche du bois pour que son état de grâce dure au moins jusqu’au 7 juin !


Petite remarque quand même à l’inquiet d’architecte qui a pensé le central de Madrid… Oui la «boîte magique», c’est beau dehors, ça fait moderne et tout et tout, comme dans une grande ville… Mais qu’est-ce que c’est moche dedans ! Ce gris dégueulasse, même en prison on ne peint plus les murs comme ça ! Et puis y’a cet espèce d’avant-toit… Une inutilité qui n’a sa place que dans les fantasmes d’un architecte en manque de jouissance et qui peine à venir en dessinant ses courbes… Mais dans le concret ça donne quoi ? Un joueur qui joue dans le noir les trois quarts du match et des téléspectateurs qui ne voient qu’une moitié de terrain… Je ne sais pas le nom de l’imposteur qui a fait ça, mais faudrait peut-être lui expliquer qu’il peut bien avoir les même stylos que Jean Nouvel, qu’il peut bien avoir les mêmes inspirations (de petit copieur en l’occurrence), il n’y arrivera jamais. Bref, pour ce cube métallique aussi mal pensé que le Stade de la Praille, il faudrait l'habiller en rouge et le lâcher en pleine corrida !

Enfin, revenons à nos moutons… Je vais être franc avec toi, pour ne pas dire défaitiste : je ne vois malheureusement pas un autre vainqueur que Popeye à la Porte d’Auteuil. Roland Garros est à l’Espagnol ce que la Colombie est à Richard Gasquet : sa terre promise ! Il faudrait un miracle, un tsunami ou tout simplement une prise de sang pour le voir perdre son trophée durant la meilleure saison de sa carrière… Et pour ne rien arranger, le tirage au sort lui a réservé une autoroute jusqu’en finale. Non non, pas l’autoroute à deux voies que Gasquet sniffe en boîte, l’autoroute à six voies avec escorte de policiers et route dégagée ! Dans le pire des cas, il rencontrerait Verdasco ou Wawrinka en quart avant, ô crainte, ô danger, de jouer Murray ou… Simon en demi-finale. Tu ne rêves pas : Simon et Murray sont les deux têtes de série les mieux classées qu’il pourrait rencontrer avant la finale !! Un peu comme si Manchester United devait jouer l’Amicale des Pompiers de Meyrin ou le FC Variétés en demi-finale de Ligue des Champions… Franchement, s’il perd un set avant la finale, je roule une pelle à Patty Schnyder ; s’il en perd deux, je demande Timea Bacsinszky en mariage ! Et s’il perd le tournoi, je veux bien montrer mon zob à Lionel Chamoulaud en direct sur France 2 !

La mauvaise nouvelle pour Rodgeur, c’est qu’il retrouvera probablement Djokotruite en demi-finale. Et ça, c'est plutôt le FC Barcelone avec Messi, Eto'o et Henry... Le Serbe est selon moi le joueur qui a le plus progressé sur terre battue cette saison. Il aurait pu battre Nadal à Monte-Carlo, il aurait dû l’exploser à Madrid ! Bref, à l’image d’une soirée avec Gascouille à Miami, ce Federer-Djokovic sent déjà la poudre.


Allez, je te donne rendez-vous dès la semaine prochaine pour des récits en live de Paris ! Je prends le TGV dimanche matin, direction la Gare de Lyon, mon hôtel à St-Germain des Prés et la Porte d’Auteuil pour 15 jours de bonheur ! Mon objectif : écrire un post tous les deux jours et finir à Pigalle avec un journaliste de la TSR… Affaire à suivre comme on dit.