L’une a la classe, l’autre pas…
En effet et sans vouloir m’enflammer, je la sens bien cette petite ! Oui, cette Bencic ira loin, très loin même. Surtout qu’elle semble avoir la tête sur les épaules et un melon inversement proportionnel à celui de sa «conseillère» Martina Hingis. Sans oublier que sa marge de progression est encore grande. On l’a vu dimanche en finale, elle peut s’améliorer dans pas mal de domaines, notamment au service, en coup droit et en retour. Et aussi au mental... Bref, si elle esquive les sorties en boîte avec Martina Hingis et si elle évite de se trouver des copains à la Patty Schnyder, l’avenir lui appartient !
Si Belinda a gagné des millions de points dans nos cœurs, la Simona Halep nous a confirmé que le tennis féminin était sérieusement gangréné par des pétasses, et je pèse mes mots. Déjà que le spectacle est rarement au rendez-vous, il faut encore se coltiner le cinéma pathétique de ces comédiennes de seconde zone. Après Serena Williams à Paris, la Roumaine a rejoué une scène du Malade imaginaire à Toronto. Une prestation tout aussi grotesque et honteuse que celle de Serena où elle a sorti la panoplie complète de l’actrice ratée : grimaces, boitements, appels au kiné et j’en passe et des meilleurs…
Reste qu’il est absolument scandaleux d’abandonner en pleine finale alors que le score indique 7-6 6-7 3-0, et qu’elle jouait encore les points à fond dans le tout dernier jeu avant son forfait… Pour les spectateurs, pour le fair-play et surtout pour son adversaire qui disputait là le match le plus important de sa jeune carrière, n’avait-elle vraiment plus assez de jus pour tirer trois petits jeux ? Pour disputer, même sur une jambe, une douzaine de points ? Après tout son cirque et sa pause interminable après le gain de la deuxième manche, cette garce n’aurait-elle pas pu faire cet effort et perdre dignement ? Non, elle a préféré abandonner comme une merde, gâchant ainsi la fête et laissant un vilain goût d’inachevé pour la vainqueur du jour.
Bref, même si Belinda n’a pas pu se coucher sur le sol après la balle de match, on est heureux pour elle et on lui souhaite d’autres plus grands et plus beaux succès, si possible contre des adversaires plus sportifs que cette triste Roumaine !